Dans le cercle médical et scientifique, on attribue à l’autisme une multitude de pathologies physiologiques et de troubles psychiques. Cela veut dire que les symptômes d’une telle affection sont multiples, avec une expression plus ou moins discernable d’un individu à l’autre. Aussi, en dehors d’indications spécifiques de la part des médecins spécialistes, on peut se fier à quelques observations pour reconnaitre l’autisme.
Les différentes sortes d’autisme
Connaitre la typologie de l’autisme peut aider à soupçonner cette dysfonction dès son apparition, c’est-à-dire dès l’enfance. De manière générale, le corps scientifique apporte une catégorisation précise de l’autisme :
- le trouble du spectre autistique ou TSA sans déficience intellectuelle : la personne atteinte ne présente aucun ou très peu de retard intellectuel. Certains individus présentent même un niveau élevé autour d’un domaine restreint. C’est le cas du fameux syndrome d’Asperger.
- l’autisme avec déficience intellectuelle qui concerne les personnes ayant un retard dans leur développement intellectuel.
Mais dans tous les cas, les formes de l’autisme s’expriment par la formation de troubles au niveau de la communication (langage et communication non verbale), de l’interaction sociale (préférence pour la solitude…) et du comportement.
Quels sont les signes qui doivent alerter ?
Les troubles du spectre autistique (TSA) apparaissent dans des schémas cliniques variés, principalement les autismes avec retard intellectuel, d’où l’importance d’un diagnostic précoce. Mais encore, pour faire le premier pas dans l’identification de cette affection chez l’enfant, il faut se baser sur un certain nombre d’indices.
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Altération des facultés de communication
Cela apparait différemment d’un enfant à l’autre : pas de gazouillement ni de babillement avant 1 an, aucun mot avant 1 an et demi, aucune phrase avant 2 ans… À partir du bas âge, l’enfant autiste a tendance à se répéter ou à tourner autour d’un sujet de façon incessante, une étrange façon de parler… À travers ces troubles, l’autiste n’essaie pas non plus de compenser avec d’autres formes de langage (mimogestuel, écriture…).
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Déficit ou trouble de l’interaction sociale
L’enfant semble indifférent vis-à-vis des autres, ou affiche même une préférence à s’isoler. Il ne sourit pas et ne réagit pas face aux sollicitations des personnes qui l’entourent. Il va aussi difficilement répondre à un appel de son prénom ou ignorer même cet appel.
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Comportements stéréotypés ou répétitifs
L’enfant est hypersensible aux changements et en devient colérique par moment. Il fait des gestes inhabituels avec ses mains ou son corps. Il a une manie à manipuler des objets d’une manière spécifique : aligner des boites, flairer des choses…