Combien compte-t-on de mineurs non accompagnés en France ?

mineurs non accompagnés (MNA)

Parmi les migrants et les personnes exilées amenées à arriver sur le territoire français, les mineurs non accompagnés (mna) sont comptés en grand nombre.

Leur tranche d’âge est également de plus en plus variée. Avec ou sans papiers d’identité, ils seront tous résidents du pays de manière temporaire ou à titre permanent. Cependant, les mineurs isolés sont les plus vulnérables. Du fait de leur jeune âge, ils ne sont pas encore capables de prendre des décisions importantes les concernant, ni en mesure de répondre à leurs besoins. Il leur faut donc une aide adaptée à leur tranche d’âge et à leur histoire de vie. 

Combien de mineurs isolés compte-t-on en France ? La réponse, dans cet article.

Qui est considéré comme mineur non accompagné ? 

Avant d’en apprendre davantage sur les MNA sur leur nombre, il est d’abord important de connaître qui sont les mineurs non accompagnés, également appelés MNA.

Selon la loi, un mineur est considéré comme isolé lorsqu’il arrive dans un pays autre que son pays d’origine sans ses proches. De ce fait, il n’a aucun représentant légal, et est donc en situation de détresse. Le terme mineur isolé est remplacé par celui de mineur non accompagné. 

Seul et soumis à de nombreux risques se rajoutant à son parcours de migration bien souvent traumatique, le mineur non accompagné ou MNA est enclin à de nombreux dangers. De fait, certaines mesures ont été mises en place pour garantir sa sécurité sur le territoire français. 

Le nombre de mineurs non accompagnés

Actuellement, le nombre des mineurs non accompagnés ne cesse d’augmenter en France. Néanmoins, ce nombre reste à prendre avec des pincettes étant donné la non efficacité des tests osseux, et de l’incapacité à déterminer l’âge exact de certains enfants et adolescents isolés sans-papiers.

Parmi ce nombre, l’on compte notamment un pourcentage de personnes majeures souhaitant bénéficier de l’accompagnement dédié aux personnes mineures isolées. Néanmoins la tendance se situe plutôt à l’inverse, avec un grand nombre de prétendus majeurs, qui en réalité ne le sont pas, et qui se retrouvent donc exclus des dispositifs de protection de l’enfance.

Suite aux différentes situations rencontrées lors de leurs parcours, les migrants ou réfugiés isolés arrivent en France avec un minimum de donnés leur concernant : c’est l’un des facteurs favorisant cette confusion.

Une série de tests ont été mis en place pour réguler et gérer les flux migratoires dans le bon sens, même si en réalité, ces derniers sont subis comme une discrimination de plus. Néanmoins, ces derniers devraient être réalisés afin d’identifier les besoins de ces populations spécifiques, en vue de leur allouer des aides spécifiques permettant de les accompagner au mieux.

La prise en charge des mineurs non accompagnés 

Il existe des structures pour mineurs non accompagnés en France. Ces dernières proviennent notamment à de nombreux besoins :

  • Accompagnement à la vie quotidienne 
  • Accompagnement à la vie scolaire et orientation professionnelle
  • Hébergement 
  • Garantir l’accès aux soins médicaux
  • Libre accès aux différents types de loisirs 
  • Sans oublier la sécurité de l’enfant dans un environnement stable ; se traduisant souvent par l’accueil d’un mineur non accompagné au sein d’un foyer stable et sécurisant.

Pour les mineurs non accompagnés, il existe des lois qui ont pour objet de veiller à ce que les besoins fondamentaux de ses enfants soient comblés. Médecins du Monde veille notamment à ce que ces droits soient respectés et pris en charge par des dispositifs d’accompagnement concrets.